Fabrice Nicolino nous montre pourquoi rien d’efficace ne se décide lors des sommets internationaux sur l’environnement, le climat ou la biodiversité. La raison en est simple : ces sommets sont organisés par des représentant·es des multinationales et le but est de ne surtout mettre aucun obstacle à la poursuite de la course au profit. Il retrace les parcours de multiples organisateurs et organisatrices, montrant leurs liens avec le monde du pétrole et des banques. Le cas de Maurice Strong, patron de différentes entreprises dont une compagnie pétrolière, est significatif : il a été en charge d’organiser deux Sommets de la Terre, a participé à la création du PNUE, Fonds mondial des Nations-Unies pour l’environnement. Il montre également comment certaines grandes associations (UICN, WWF) sont issues du même processus. Bref tout cela n’est que poudre aux yeux pour gagner du temps et pouvoir détruire toujours plus vite la planète. De quoi ouvrir les yeux sur qui dirige le monde. MB.
Éd. Les liens qui libèrent, 2023, 350 p. 22,50 €.
Le grand sabotage climatique de Fabrice Nicolino
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