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Nourrir pour des idées

Guillaume Gamblin

Depuis 2018 et notre dossier « Autogérons les coop’ alimentaires ! », de l’eau a coulé sous les ponts. (1) Les épiceries collectives se sont multipliées, passant d’une trentaine il y a 10 ans à plus de 300 aujourd’hui.
Elles se sont développées suivant plusieurs modèles qui sont présentés dans ce dossier : Épis, supermarchés coopératifs, coopératives alimentaires autogérées,...

Parallèlement, certaines Biocoop et certains magasins de vrac connaissent des difficultés.
La baisse du pouvoir d’achat et la nécessité, accentuée par la guerre en Ukraine, de relocaliser l’alimentation et de promouvoir une agriculture moins énergivore, rendent plus nécessaires que jamais des formes d’organisation alimentaire collective qui semblent à même de répondre à ces enjeux.
Ces initiatives d’auto-organisation, aussi efficaces soient-elles, doivent être relayées par des mesures politiques telles que la Sécurité sociale de l’alimentation pour rendre une alimentation de qualité réellement accessible à tout le monde.

C’est pour comprendre où nous en sommes aujourd’hui que Silence est allé pousser de nouveau la porte des épiceries collectives.
Dans notre cabas, nous n’avons pas oublié d’emporter notre esprit critique et quelques questionnements de fond au sujet de l’informatisation de ces épiceries et du partage du pouvoir en leur sein.

(1) Silence n°470, « Autogérons les coop’ alimentaires ! », septembre 2018.

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