Cette courte fiction parue dans la collection dyschroniques nous amène à réfléchir à la notion de ville-machine, de ville-communauté, ou quand le monde n’est qu’une grande
métropole dirigée par une puissance lointaine. Chaque ville vit selon ses propres spécificités, mais toutes restent fermées aux étranger∙es, sauf exception.
Il s’agit bien là de réfléchir sur les frontières, la dépendance aux machines et le
sentiment d’insécurité distillé par le pouvoir pour maintenir une hostilité de principe entre chaque zone urbaine. Avec un scénario d’une simplicité remarquable, c’est avec finesse et fluidité que l’auteur nous invite à passer de l’autre côté.
Éd. du Passager Clandestin, 2022, 96 p., 7 €
Traverser la ville de Robert Silverberg
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