Alors que la mécanisation des outils de travail a fait reculer certaines tâches pénibles, les salarié·es du nettoyage augmentent en nombre et en part de la population active. Les raisons en sont d’abord “économiques”. Cinq chapitres de ce livre le démontrent. Dans le sixième sont envisagées les préconisations pour construire un statut décent. La portée de l’ouvrage dépasse le champ de cette activité. Bien d’autres, souvent les plus féminisées, sont aujourd’hui marquées par le recours aux temps partiels. Des temps souvent cumulés par les salarié·es en vue d’arriver à un temps plein, pour un salaire inférieur au minimum social. Une situation que le recours à l’externalisation renforce en coupant ces travailleu·ses des communautés de travail du lieu et des institutions comme la médecine ou la représentation syndicale. Une étude vraiment utile !
Éd. Les petits matins, 2021, 155 p., 17 €