Anouk quitte Montréal pour vivre un hiver dans une cabane. Un récit au féminin de Walden ou la vie dans les bois de Thoreau. Avec une écriture très poétique, un récit sur la solitude, la simplicité volontaire, le froid, la beauté et le silence de la nature, sur l’insupportable pression de la société de consommation, sur les positionnements féministes... Quand il y a un unique visiteur, c’est un militant écolo radical… ce qui rend le roman un peu tiré par les cheveux. Mais cela permet d’opposer une position de retrait avec une position de révolte. Très agréable à lire.
Éd. Le mot et le reste, 2021, 116 p., 13 €