En 2050, l’effondrement aura eu lieu et la région parisienne se réorganise autour de huit biorégions. La population a baissé de moitié en Île-de-France, après un exode urbain massif. Le maraîchage est devenu l’activité dominante, les circuits courts permettent d’alimenter le million de personnes qui vit encore dans la capitale. Les transports ont complètement changé, le pétrole étant devenu une ressource rare. Les canaux sont redevenus vitaux. La gouvernance s’est décentralisée… Les aut·rices s’essaient à un exercice de prospective sur ce qui se passera si le pétrole vient à manquer. Ce n’est qu’une possibilité, mais cela permet de poser de très nombreuses questions sur l’extrême fragilité des grandes métropoles d’aujourd’hui. Il existe une version plus détaillée en ligne sur le site de l’Institut Momentum.
Éd. Wildproject, 2020, 140 p., 10 €