Après la Première Guerre mondiale, tout le monde est persuadé des bienfaits du radium (aujourd’hui, il y a encore des stations thermales qui vantent leurs eaux radioactives !). À New York, une fabrique de montres et de réveils met du radium sur les chiffres des cadrans pour qu’ils soient visibles la nuit. Pour cela, des femmes utilisent un pinceau qu’elles lèchent avant de reprendre de la peinture radioactive. La BD montre ces ouvrières, amies, qui aiment à se montrer la nuit car elles brillent dans le noir ! Et puis… cela commence par un mal aux dents, puis dans la colonne vertébrale… le radium détruit la moelle épinière et les ouvrières meurent. Histoire tragique aujourd’hui oubliée. On trouve encore des réveils dangereux dans les brocantes. Le scénario est bien ficelé, mais le dessin, aux crayons de couleur, n’est pas assez précis pour bien distinguer les différentes femmes.
Éd. Glénat, 2020, 136 p., 22 €