Les associations ont bonne presse. Sans but lucratif, elles travaillent pour améliorer la vie des gens. Les salaires y sont minimes et les heures supplémentaires inexistantes. Mais que réclamer quand on est entouré de bénévoles ? Ce secteur est en plein essor depuis les années 1970. 1,8 million de salarié·es, dont 47 % en CDI en 2018. La plupart de ces associations sont en fait des prestataires de l’État. Celui-ci trouve plus économique de sous-traiter les services publics. Ça lui coûte moins cher et en cas de problème, elles servent de pare-feu. Comment se mobiliser pour se défendre ? Les employeurs ne sont pas les payeurs. Le livre clarifie la situation, c’est déjà ça…
Éd. Niet !, 2020, 104 p., 7 €.
Contact : teplainspas@protonmail.com
Te plains pas, c’est pas l’usine, L’exploitation en milieu associatif de Lily Zalzett et Stella Fihn
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