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Service national universel : boycott et objection de conscience

Guillaume Gamblin

La mise en place progressive auprès des jeunes de 16 ans du Service national universel, d’abord volontaire puis obligatoire sous peine de sanctions, est un vrai choix de société. Entretiens croisés avec des membres de plusieurs organisations pacifistes, syndicales et de jeunesse qui s’élèvent contre ce projet qui a tout du service militaire, les armes en moins.

Une phase test avec 2 000 volontaires en juin 2019, le passage à 40 000 jeunes en 2020 puis un passage obligé pour toute une tranche d’âge à partir de 2023, tel est le planning prévu pour la mise en place du Service national universel (SNU). Le terme « universel » est ici un euphémisme pour ne pas dire « obligatoire ». Une première phase « de cohésion », obligatoire aux alentours de 16 ans, dure un mois avec hébergement collectif. Une seconde phase d’engagement de 3 mois ou plus dans le secteur civil ou militaire est facultative mais vivement encouragée « par des mesures d’attractivité variées et ciblées » (jeunes en décrochage scolaire orientés vers les carrières militaires ?). (1)
Assez vite, diverses organisations ont fait entendre leurs voix pour dénoncer une mesure qu’elles jugent inutile et malsaine. « En mars 2019, explique Bernard Baissat, de l’Union Pacifiste, une première réunion avec des représentants d’associations, de syndicats et de mouvements de jeunesse s’est tenue dans les locaux parisiens de l’Union pacifiste. En mai 2019, les participant·es d’une réunion unitaire d’une trentaine d’organisations ont préparé la mise en place d’un collectif NON au SNU. La priorité est d’informer les lycéen·nes, les enseignant·es et les parents d’élèves des objectifs du gouvernement. Le but est aussi d’organiser des actions pour sensibiliser l’opinion publique aux dangers de la militarisation de la jeunesse et de la société. Des propositions seront bientôt faites aux membres du collectif et à toutes les personnes qui partagent l’opposition au SNU. » Mais quelles sont les raisons du rejet de cette mesure ?

Favoriser la mixité sociale ?

« Concernant la phase d’engagement en milieu fermé, nous sommes sceptiques quant à son utilité concrète, et inquiets de sa mise en pratique, explique Mathieu Devlaminck, vice-président de l’Union nationale lycéenne (UNL). Le but de cette phase du SNU serait de »favoriser la mixité sociale« . Il n’en sera rien. Quinze jours ne peuvent suffire à faire cela de manière convaincante. Il faut prendre le problème à la racine. Ce qui cause ce déficit de mixité sociale sont les politiques menées dans le pays depuis des années. Tant vis-à-vis de l’aménagement du territoire que dans les politiques économiques, qui prônent l’austérité au désavantage des milieux les moins favorisés. Rien n’est fait pour réduire drastiquement les inégalités sociales, bien au contraire. C’est là, à notre sens, que le manque de cohésion que connaît le pays puise ses sources. » Même son de cloche chez François Vaillant, du Mouvement pour une Alternative non-violente (MAN) : « Comment peut-on prétendre que 15 jours de SNU permettront une réelle expérience de mixité sociale ? Il serait plus efficace d’avoir une politique de la ville axée sur la disparition des inégalités et des injustices et de donner à l’École les moyens de vivre cette mixité (carte scolaire, pédagogie appropriée, etc.) ».

Une culture de l’engagement ?

« Sur la mise en pratique de ce SNU, tout est là pour nous inquiéter estime Mathieu Devlaminck, de l’Union nationale lycéenne. Le personnel encadrant les jeunes est constitué de personnes n’étant en aucun cas formées sur les thématiques liées aux discriminations et au harcèlement. Ce SNU sera par conséquent un outil de reproduction de ces comportements ».
« Nous jugeons que la deuxième phase, celle qui se déroule en association, ne fait que créer l’illusion d’un engagement de la jeunesse, poursuit-il. Ce n’est pas en obligeant les jeunes à s’engager que pourront naître de réelles vocations chez elles et eux. Nous pensons qu’il y a une grande hypocrisie du gouvernement. Dès que les jeunes sortent dans la rue pour montrer leurs idées, ceux-ci sont réprimés dans la violence. » (2)
« La répression policière des mouvements de jeunes dans les manifestations sociales et écologiques depuis plusieurs années a montré tout le peu de considération que le pouvoir d’État avait pour une jeunesse qui, elle, s’engage volontairement pour de nobles causes et qui prend des risques physiques incroyables pour simplement afficher des convictions dans la rue et défendre l’avenir de notre planète », complète Alain Refalo, enseignant en Haute-Garonne, militant de la non-violence et initiateur en 2008 du mouvement des enseignants-désobéisseurs. (3) « C’est pourtant cette jeunesse-là, motivée et engagée, qui montre l’exemple aux adultes ringardisés qui tiennent le pouvoir. La véritable culture de l’engagement, elle se trouve là et non dans un service national imposé. »

Renforcer l’éducation civique et la Défense nationale ?

Le SNU a-t-il un intérêt pour renforcer l’éducation civique et la Défense nationale, comme l’annonce le gouvernement ? François Vaillant a de gros doutes à ce sujet : « Sur la question de l’éducation civique, selon le gouvernement, le SNU, lors de sa première phase de quinze jours, a pour but de »transmettre un socle républicain" par quelques cours magistraux suivis de débats minutés, noyés au milieu de nombreuses activités paramilitaires, sportives et dites culturelles. Certainement conviendrait-il mieux de donner plus de moyens à l’Éducation nationale pour développer une éducation morale et civique (4) digne de ce nom et de notre époque.
Concernant la Défense nationale, « 
le SNU est conçu pour prolonger l’endoctrinement des politiques militaristes, initié depuis plusieurs décennies par l’intrusion de militaires à l’école. Le MAN milite pour qu’un débat voie le jour concernant la défense de la société. Nous pensons non seulement que la dissuasion nucléaire est inefficace, mais qu’elle est également dangereuse – nous serions plus en sécurité si nous n’avions pas l’actuelle panoplie nucléaire. Nous estimons que les citoyens et citoyennes doivent apprendre à se défendre autrement que par des moyens militaires. C’est pourquoi nous prônons la mise en place d’une Défense civile non-violente (DCNV), efficace contre toute tentative de mainmise politique ou d’occupation militaire ». (5)

Quelles alternatives au SNU ?

Quelles mesures seraient plus pertinentes que le SNU pour lutter contre les inégalités sociales et susciter l’engagement constructif des jeunes ? « Ce SNU est l’aveu de l’échec des politiques éducatives de ces dernières décennies, estime Mathieu Devlaminck. Ces milliards d’euros seraient à notre sens plus utiles dans les services publics que dans un Service National créé sans même la consultation des jeunes. Il faut de l’argent dans tous les secteurs. Les mobilisations sociales dans les EPHAD, à La Poste ou encore dans les hôpitaux le montrent bien. La liste est encore longue, mais le constat est le même : les services publics qui n’ont pas encore été privatisés sont en grand manque de moyens. Dans les lycées la situation est la même : les établissements sont vétustes, certain·es professeur·es ne sont pas remplacé·es depuis des mois, les classes sont de plus en plus surchargées. C’est là qu’il faudrait investir en priorité. »
Pour François Vaillant, du MAN, « Le SNU doit être abandonné et son »pognon de dingue" servir véritablement à former les jeunes à la citoyenneté en s’appuyant notamment sur les mouvements de jeunesse qui ont une réelle expertise en la matière. Le MAN préconise, pour initier les jeunes au respect et à la régulation non-violente des conflits, comme à la liberté, l’égalité et la fraternité :
- le transfert de l’argent budgétisé pour le SNU vers des actions consacrées, au sein de l’École, à l’éducation et l’apprentissage de la citoyenneté, au développement d’une culture de paix et de non-violence, tout en renforçant la lutte contre le décrochage scolaire ;
- l’allocation de subventions conséquentes aux associations d’éducation populaire qui permettent un réel brassage social basé sur la participation volontaire ;
- le rétablissement des emplois-aidés, à condition que des moyens importants dédiés à l’encadrement et à la formation en fassent de vrais marchepieds vers l’insertion dans la vie active ;
- le développement et l’amélioration du Service civique actuel, en augmentant l’allocation – comment payer un loyer avec entre 500 et 600 € par mois ? - et en offrant aux jeunes volontaires un véritable accompagnement professionnel ;
- la valorisation du Service Volontaire Européen (SVE) qui permet à de jeunes volontaires de participer à un projet d’intérêt général à l’étranger, de vivre une expérience formatrice de citoyenneté active et de solidarité, de découvrir une autre culture, une autre langue, une autre vie associative et sociale.

La précarisation en question

Cependant cette approche des emplois aidés et du service civique n’est pas partagée unanimement au sein des opposant·es au SNU. Pour Florian Martinez, du syndicat ASSO-Solidaires, « le SNU s’inscrit malheureusement dans la logique de précarisation et de régression des droits pour la jeunesse, présente depuis plusieurs années (absence de droits sociaux, recours massif aux stages et aux emplois précaires, réformes de l’université). Elle reprend la rhétorique de l’ »engagement« et de »l’intérêt général« qui a fait le »succès« du service civique pour justifier l’injustifiable. Il est beaucoup plus facile de critiquer la faible rémunération des stagiaires ou la privatisation de l’Université que de s’en prendre à un dispositif »d’engagement« . Une mobilisation contre le service civique est très compliquée, même si ce dernier implique une régression importante des droits des jeunes (indemnité en dessous du SMIC, absence de cotisation chômage). L’engagement comme »devoir moral« justifie l’absence de droits ».
« Le SNU pousse cette logique à son paroxysme à travers trois caractéristiques majeures, poursuit-il : l’obligation (à partir de 2023) qui nie la liberté individuelle ; la militarisation et la mise en exergue des symboles patriotiques qui renforce le sentiment d’engagement et de devoir ; et enfin la précarité avec l’absence totale de droits et de voie de recours. » (6)

Appeler les associations à boycotter ce dispositif

En conséquence, poursuit Florian Martinez, le syndicat ASSO-Solidaires avait « lancé dès novembre 2018 un appel à destination des structures associatives (7) afin qu’elles boycottent ce dispositif que nous considérions comme militaire, dispendieux et dont l’objectif inavoué était l’endoctrinement de la jeunesse. Le boycott nous semblait la seule posture possible mais une vingtaine d’associations d’éducation populaire dont plusieurs »historiques" comme la Ligue de l’Enseignement ou les Céméa ont participé à la mise en place du dispositif.
En participant au SNU, ces associations tournent le dos aux principes mêmes de l’éducation populaire : le droit à l’émancipation, la culture pour tou·tes quelque soit notre âge ou notre condition sociale. Certaines actions menées dans le cadre du SNU sont intéressantes (la lutte contre les LGBTI-phobies par exemple) mais elles ont lieu dans un contexte viriliste et malsain, entre lever du drapeau et « journée commando » ce qui les rend de facto inefficaces. Ces associations servent de « caution » au SNU en vendant leurs « images de marque » contre quelques menues subventions. Pour autant,
note-t-il, de nombreuses structures associatives ont refusé d’y participer. Celles qui s’étaient engagées se questionnent désormais sur le bien-fondé de leur participation. Nous les appelons toutes à refuser de participer, à dénoncer ce dispositif et à revenir aux fondamentaux de l’éducation populaire en intégrant les salarié·es, les bénévoles et les bénéficiaires à la prise de décision."


Ces associations qui accueillent des volontaires du SNU

Silence a souhaité interroger les Céméa sur les raisons de leur choix d’accueillir des jeunes dans le cadre du SNU. L’organisme d’éducation populaire nous a répondu être dans l’impossibilité de nous répondre collégialement, en raison du vif débat présent en son sein au sujet de cette décision.
La Fédération Léo Lagrange a quant à elle fait le choix d’accueillir les contingents de jeunes du SNU en son sein. Cet organisme d’éducation populaire refuse de limiter la perception du SNU à la levée des couleurs, à l’uniforme et à La Marseillaise. Yann Lasnier, secrétaire général de la fédération, préfère y voir une opportunité « d’éducation et d’émancipation ». Les premiers jeunes ont donc été initiés à la lutte contre les discriminations et le racisme, à l’éducation aux médias ou encore à la démocratie interne lors de leur session d’immersion associative. « C’est tout… sauf un service militaire ! », s’enthousiasme Christelle Revault, de la Fédération Léo Lagrange, qui a encadré une première session du SNU… en compagnie d’encadrants militaires. Elle préfère parler d’un « rite de passage citoyen et porteur de cohésion et d’engagement citoyen » en lien avec le monde militaire et l’éducation nationale.
Organiser l’objection de conscience au SNU

Pour Patrice Bouveret, de l’Observatoire des armements, « le bon sens laisse à penser que le SNU s’inscrit bel et bien dans la continuité du Service national suspendu en 1997 dans le cadre de la réorganisation de l’ensemble du système militaire suite à la fin de la guerre froide. Et donc que sa réactivation entraîne automatiquement celle du statut de l’objection de conscience. Ce risque n’a pas échappé aux promoteurs du SNU qui dans les différents rapports et autres déclarations officielles se sont empressés de préciser qu’il »n’est pas le rétablissement du service militaire, suspendu en 1997« ! »
Et pourtant, c’est bien l’organisation d’une objection de conscience au SNU qui est dans beaucoup d’esprits aujourd’hui. Reste à réfléchir aux moyens de l’organiser.
« Plus que jamais, comme pour le service militaire au temps de la conscription obligatoire, un droit à l’objection de conscience au SNU doit être reconnu, par les jeunes eux-mêmes, mais également par les familles », plaide Alain Refalo. « Avec la disparition du service militaire obligatoire en 1997, les lois sur l’objection de conscience ont été suspendues », rappelle-t-il.
Par ailleurs, poursuit l’enseignant, « très peu de dérogations sont prévues pour ne pas participer au SNU (elles concerneront essentiellement les filles-mères, les jeunes résidant à l’étranger et ceux qui ont une impossibilité physique sur justificatif médical). » Par contre les sanctions imposées à tout jeune qui s’y opposera seront « l’impossibilité de passer le code et donc le permis de conduire, l’exclusion du baccalauréat et des concours administratifs. » Il faudra donc aux jeunes et à leurs familles, épaulé·es par des organisations engagées, prendre des risques personnels et braver une politique d’État coercitive pour résister à ce service civil aux couleurs très militaristes et nationalistes.
Mais « il serait tout à fait concevable qu’une famille en total désaccord avec les valeurs inculquées et les méthodes pratiquées durant cette période d’embrigadement forcé fasse valoir son droit au refus, pour des motifs de conscience, d’envoyer leur fille ou leur fils de 16 ou 17 ans (mineur donc) au SNU », estime Alain Refalo.
« En fait, l’objection n’a jamais été un droit reconnu en tant que tel, mais elle est le résultat d’un rapport de forces à maintenir, d’une lutte sans cesse à réactiver… », rappelle Patrice Bouveret.
C’est peut-être le moment de s’en souvenir.


L’objection de conscience au service militaire en France

Chaque fois qu’il y a eu obligation de participer à la guerre, des personnes ont refusé et dit « non ». Certes les réfractaires n’ont jamais été suffisamment nombreux à se manifester pour empêcher le « bon » déroulement des guerres… Toutefois ils ont été ce grain de sable qui vient montrer à l’opinion publique que l’action entreprise par leur gouvernement pose question, est immorale, injuste et contraire aux valeurs humaines… Et c’est bien pourquoi les réfractaires ont de tout temps été durement frappé·es par la répression : de la peine de mort à des emprisonnements de longue durée suivant les périodes…
L’objection de conscience à la guerre s’est développée en France principalement à partir de la guerre d’Algérie avant de déboucher sur un statut juridique contraignant, plusieurs fois amendé suite aux luttes menées par différents collectifs libertaires, non-violents, pacifistes. Une des principales contraintes maintenue jusqu’au bout, a été l’obligation d’effectuer un service de remplacement d’une durée double du service militaire…
Patrice Bouveret

(1) Comment sera administré le SNU ? « Il existe d’ores et déjà une direction du service national et de la jeunesse, qui administre la journée défense et citoyenneté et est en charge du recensement, maintenant en l’état une capacité de mobilisation en cas de rétablissement total ou partiel du service armé. Des commandements lui sont attachés, dont le service militaire volontaire. Comptant un peu plus de 1300 agents, elle pourrait être le noyau dur autour duquel se créerait la fonction de souveraineté de l’administration du service national universel », détaille le Rapport relatif à la création d’un Service national universel (alinéa 3.2), remis le 26 avril 2018. Malgré un rattachement au ministère en charge de la jeunesse, on est bien sous tutelle de l’armée et dans une perspective de potentielle mobilisation militaire de la jeunesse.
(2) : « L’interdiction du téléphone portable durant la majorité de ces quinze jours ne nous permettra pas d’entrevoir les coulisses de ce SNU. Les seules images disponibles seront celles du gouvernement. Comment prévenir d’éventuelles dérives dans ces conditions ? », questionne le vice-président de l’Union nationale lycéenne. Une interrogation qui ne peut qu’entrer en friction avec le regard très critique porté par Silence sur les écrans, les ondes, les téléphones portables et « leur monde »…
(3) Mouvement de résistance contre les réformes de l’éducation nationale qui « déconstruisent l’école publique ». Voir https://resistancepedagogique.blog4ever.com et le livre En conscience, je refuse d’obéir, Alain Refalo, éd. Des îlots de résistance, 2010.
(4) Nom depuis 2015 de cette discipline qui s’appelait avant éducation civique.
(5) « Cette DCNV aurait pour but de mobiliser l’ensemble des citoyen·nes dans une résistance qui conjuguerait, de manière préparée et organisée, des actions non-violentes de non-coopération et de désobéissance civile à l’encontre d’un pouvoir illégitime, de telle sorte que celui-ci soit mis dans l’incapacité d’atteindre les objectifs idéologiques, politiques et économiques par lesquels il prétendrait gouverner. », explique François Vaillant.
(6) Un autre aspect du SNU est le fichage qu’il implique. Le rapport officiel de création du SNU du 26 avril 2018 (alinéa 4.3) parle d’un « système d’information particulièrement ample et aux dimensions et fonctions nombreuses ». Outre un recensement exhaustif, il est prévu qu’il entre « de manière détaillée, à l’aide de données personnelles particulièrement sensibles, dans la vie privée des intéressés ». Pour éviter les « oppositions de principe », le rapport préconise d’associer les jeunes eux-mêmes à sa réalisation, de manière ludique, à travers les outils numériques et une « application participative » ! Un scénario retors digne des pires récits d’anticipation.
(7) Voir sur le site syndicat-asso.fr, « Appel au secteur associatif, boycottons le Service national universel ! ».

Contacts :
  • Union Pacifiste, BP 40 196 Paris Cedex 13, www.unionpacifiste.org.
  • Union nationale lycéenne (UNL), https://syndicat-unl.fr, permanent.unl@gmail.com.
  • Mouvement pour une alternative non-violente (MAN), 47 avenue Pasteur, 93100 Montreuil, tél. : 01 45 44 48 25, nonviolence.fr.
  • ASSO, Action des salariés du secteur associatif, Union syndicale Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75 010 Paris, tél. : 01 58 39 30 20, solidaires.org.
  • Observatoire des armements, 187 montée de Choulans, 69005 Lyon, www.obsarm.org.
  • Alain Refalo, https://alainrefalo.blog

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