Sous l’impulsion d’un maire hors du commun, Leo Luca Orlando, Palerme s’est ouverte aux migrant·es de tous horizons. Il faut dire que nombreu·ses sont les Sicilien·nes qui se souviennent des époques où ces personnes ont été migrantes elles-mêmes. En 2015, tenant tête à l’Europe frileuse, ce maire a inspiré une charte de dissidence intitulée : “De la migration comme souffrance, à la mobilité comme droit de l’Homme inaliénable”. Une pléiade d’ONG, d’associations et d’institutions internationales y ont collaboré. Dans cet ouvrage, l’auteur rassemble des statistiques sur les migrations, des entretiens et rend compte des actions concrètes qui ont été entreprises en faveur du logement, de la formation professionnelle et de l’emploi des personnes migrantes dans les 21 municipalités de la métropole.
Éd. À plus d’un titre, 2019, 352 p., 25 €