Éditorial Alternatives

Des alternatives au sommet

Michel Bernard

Les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence ne totalisent que 300 000 habitant-es. Mais cette population est très sensibilisée à l’écologie. Et pour cause : en montagne, le changement climatique est très visible, avec déjà une élévation de température de 2°C. Les stations de ski voient le nombre de jours de neige baisser d’année en année. Les alpinistes ne peuvent plus grimper à certains endroits du fait de la multiplication des avalanches. Dans les vallées, les plantes connaissent une période de culture de plus en plus longue…

Alors, ils et elles sont nombreuses à agir pour le changement. Les stratégies peuvent être différentes entre les coopératives de Longo Maï qui essaient de créer un mode de vie extérieur au capitalisme et les élus écologistes qui travaillent à la transition énergétique. La vivacité de certaines initiatives de formation, que ce soit Le Gabion pour l’écoconstruction ou l’Ecole internationale de boulangerie, située en pleine montagne, ont une renommée qui dépasse la seule région. Des villages comme Eourres (130 habitant-es) ou Puy-Saint-André (490 habitant-es) ont déjà fait un grand pas vers un mode de vie soutenable. Enfin, des médias comme L’Âge de Faire permettent d’échanger, localement ou plus largement.

C’est ce que nous vous présentons dans ce numéro.

Michel Bernard

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