4e de couverture Général Nord-Sud

Stévia : un cas de biopiraterie

La stévia est une plante d’Amérique du sud qui présente un fort goût sucré. Elle est connue depuis des millénaires par les Guaranis qui vivent dans la forêt amazonienne. Depuis quelques années, les multinationales en ont extrait le principe sucré pour l’utiliser en grande quantité comme substitut dans les produits « light ». Les 4 et 5 août 2016, plusieurs centaines de Guaranis se sont retrouvés à Jasuka Venda, au Paraguay, pour dénoncer le vol de leurs savoirs et demander l’ouverture de négociations sur leurs droits. L’association suisse Public Eye a lancé une pétition pour demander aux entreprises alimentaires d’engager ces négociations et partager ainsi de manière équitable les bénéfices réalisés avec la stévia.

Public Eye, avenue Charles-Dickens, 4, CH-1006 Lausanne, tél : 00 41 21 620 03 00, www.publiceye.ch

Silence existe grâce à vous !

Cet article a été initialement publié dans la revue papier. C'est grâce à vos abonnements et à la vente de la revue que nous pouvons continuer à proposer des alternatives à la société consumériste et destructrice actuelle. Sans publicité, sous forme associative, notre indépendance et notre pérennité dépendent de votre engagement humain et financier !

S'abonner Faire un don Participer