Le vote en avril 2014 d’une loi d’interdiction de la culture de maïs OGM pourrait faire croire que nous sommes protégés de la présence d’OGM dans notre alimentation. Il n’en est rien !
En France, environ la moitié des protéines végétales consommées par les animaux d’élevage provient d’importations, essentiellement du Brésil et de l’Argentine. Problème : dans ces pays, le soja génétiquement modifié (OGM) est la norme. Ce sont chaque année environ 4,5 millions de tonnes de protéines végétales transgéniques (soja, colza, maïs) qui sont importées pour la nourriture animale et les agrocarburants.
Une bonne partie de ces OGM se retrouve indirectement dans nos assiettes lorsque nous mangeons de la viande et autres produits animaux, sans étiquetage spécifique.
Devant le refus des autorités de les entendre, les Faucheurs volontaires sont passés à l’action pour dénoncer cet état de fait.
En effet, lorsque l’empoisonnement potentiel des populations se fait en silence et sans encadrement, il est nécessaire de créer un rapport de force pour se faire entendre. Il est encore temps d’imposer un moratoire.
Photos de Guillaume de Crop