Numéro 403 - juillet 2012


Alternatives en Yvelines et Hauts-de-Seine

L’Ouest de Paris a la réputation d’être aisé… mais abrite en fait de nombreuses inégalités. Silence y a rencontré une ferme qui cultive le « bonheur », un habitat groupé, des paysages comestibles, un institut de formation Steiner, un réseau de réflexion sur les alternatives… et d’autres initiatives à découvrir.

Alternatives en Yvelines et Hauts-de-Seine

La ferme du Bonheur
La Fonderie, 30 ans d’habitation groupée
Saint-Quentin-en-Yvelines face au pic de pétrole
Paris-Cocagne
L’Institut Rudolf Steiner
Une Biocoop dans un écrin de bois
Des écoles de citoyens

Habitat

Autoconstruction écologique au féminin (Entretien avec Nydia Solis)

Radios libres

« La Locale... c’est pas banal ! » (Andrée Battaglieri)

Résister à la guerre de la finance

A la découverte d’une autre Grèce (Nicholas Bell)

Technique

Enfin du suspens dans l’histoire des techniques (Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz)

Livre / Exposition

Mon hier est ailleurs (Collectif)

brèves

Environnement
OGM
Alternatives
Michel Valentin (de Bastien Yverneau)
Politique
Nord/Sud
Femmes et « homos », même combat (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Mégajoule, Z-Machine… l’arme du futur (de Dominique Lalanne)
Énergie
Fukushima
Nucléaire
Agenda
Bilan financier 2011
Annonces
Courrier
Livres

éditorial

Des alternatives à l’ouest de Paris

Les Hauts-de-Seine (8800 habitants au km2) et les Yvelines (620 habitants au km2), deux départements à l’ouest de Paris, ont la caractéristique d’héberger les communes les plus riches de France(1) Si nous n’avons pas trouvé d’alternatives à Neuilly-sur-Seine, nous en avons par contre rencontré dès les communes voisines, Nanterre par exemple, en couverture de ce numéro(2)

Autre exemple, pour aller faire le reportage à la biocoop d’Epône, reportage le plus à l’ouest de Paris, nous sommes passés à l’aller par la vallée de la Seine, riche en zones industrielles et en HLM. Le train retour se déplaçait par contre dans de bucoliques zones agricoles un peu plus au sud, avant de rejoindre Versailles, traversant différentes communes plus luxuriantes. 

Une caractéristique de l’ouest parisien est donc dans les inégalités entre les communes…

Et si les cités-dortoirs sont nombreuses, le pavillonnaire pour cadres moyens s’étend rapidement et de plus en plus loin de la capitale. Une population qui dispose souvent de moyens financiers et de temps libre, ce qui se traduit par une multitude d’AMAP (plus de 60), des écoles alternatives (une dizaine), des magasins biologiques (une centaine) ou de commerce équitable (une vingtaine)(3)… 

Nous avons choisi quelques initiatives que nous estimons politiquement plus originales et que nous vous présentons dans ce numéro. 

Michel Bernard

(1) Dans l’ordre : Marnes-la-Coquette, Saint-Nom-la-Bretèche, Neuilly-sur-Seine, Les Loges-en-Josas, Fourqueux, Vaucresson, Feucherolles, l’Etang-la-Ville, Le Vésinet, Villennes-sur-Seine, Mareil-Marly, Chavenay, soit 12 communes sur les 20 premières 

(2) Revenu moyen annuel à Neuilly-sur-Seine : 62 600 € par foyer. A Nanterre : 15 000 €.

(3) Depuis quelques numéros régionaux, nous avons renoncé à les lister. Nous ne relevons plus que les initiatives signalées par nos lecteurs. Une simple recherche sur internet vous permettra de retrouver les autres.