Numéro 360 - septembre 2008


Autoproduire pour se reconstruire

Autoproduire pour se reconstruire

Faire soi-même (Daniel Cérézuelle)

Refaire son intérieur pour se reconstruire (Daniel Cérézuelle)

Isolution, salubrité et maîtrise de l’énergie (Daniel Cérézuelle)

Les ateliers cuisine (François Cottreel)

Les jardins familiaux de développement social (Eric Pradine et Guy Roustang)

Les ateliers mécanique (François Cottreel)

Ça, c’est moi qui l’ai fait ! (Daniel Cérézuelle)

Nucléaire

Le Tricastin en eaux troubles (Michel Bernard)

Énergie

Enercoop, un fournisseur d’électricité vraiment vert (propos recueillis par Michel Bernard)

Mai 2008

La Commune de la colline met le feu à la Croix-Rousse (Entretien avec Julie et Gérald - propos recueillis par Guillaume Gamblin)

Après-pétrole

Transports : un changement de politique nécessaire (Jean Sivardière)

NESO

Pour une meilleure cohérence des démarches alternatives (A.-S. Bouveret, R. Feuillet et A.Guillerm)

Nord-Sud

Agro-écologie contre désertification (Pierre Gevaert)

Éducation

L’échec de l’école est une réussite (Jean-Pierre Lepri)

Carnet de Sébastien Valette

L’arche de Saint Antoine

Voyage

Des roues et des rouets (Pablo, Tchandra et Julien)

Brèves

société
santé
alternatives
agri-bio
environnement
paix
politique
énergie
nucléaire
nord-sud
femmes

annonces
courrier
livres

Éditorial

Autonomie et solidarité

Selon le discours officiel, en travaillant plus, on pourrait gagner plus. Une illusion entretenue par des politiques démagogues dans un pays où la quantité et la qualité du travail salarié diminuent et où la production des richesses est confisquée par une élite(1). Une élite qui a besoin que l’on croie à cette nécessité de travailler plus... pour qu’elle puisse continuer, elle, à gagner plus. S’il faut bien sûr dénoncer cette situation, plutôt que d’attendre un hypothétique grand soir, de nombreux réseaux ont commencé à développer des alternatives pour devenir plus autonomes et donc moins dépendants d’un travail salarié : cela passe par les AMAP(2), les SEL(3), les groupes décroissance(4), les groupes de santé, les jardins partagés, les ateliers vélos, les rencontres conviviales, l’hébergement solidaire(5), des ateliers cuisines, des ateliers bricolage, des outilthèques... Ces expérimentations sont généralement lancées par une mouvance à la recherche d’une simplicité volontaire, d’une certaine « pauvreté » choisie. A côté de cela, il y a ceux pour qui la pauvreté, la misère, l’exclusion sociale sont subies. Le Programme autoproduction et développement social (PADES), avec qui nous avons conçu ce dossier, développe depuis des années des outils pour utiliser ces démarches d’autonomisation comme mode de solidarité avec les plus démunis. Parce que l’écologie ne peut se faire sans son volet social, nous vous invitons à découvrir la richesse de ces initiatives.

Michel Bernard

(1) En 2007, la rémunération des patrons des 40 entreprises côtés au CAC 40 a augmenté de 58 %. L’Expansion, 27 mai ZOOS.
(2) Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, voir dossier dans Silence n° 357.
(3) Systèmes d’échanges locaux, www.selidaire.org.
(4) voir www.decroissance.info
(5) voir dossier dans Silence n°293.