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Numéro 320 - février 2005
Ecologie et cultures alternatives
Ecologie et cultures alternatives
Ecologie et cultures alternatives (de Vincent Peyret et Mimmo Pucciarelli)
La culture comme des chaussures (de Matt Mahlen)
Culture où est-tu ? (de Madeleine Nutchey)
Culture ou barbarie (de Jean-Claude Besson-Girard)
Décroissance
Pétrole et géologie politique (d’ Yves Cochet)
Finances
Imaginer une banque transparente (de Michel Bernard)
OGM et nucléaire
Similitudes entre les combats (d’André Larivière)
nucléaire
Comment arrête-t-on un train ? (photos de David Sterboul)
Energies
Bureautique et économies d’énergie (de Michel Bernard)
Brèves
Alternatives
Nucléaire
Energies
Environnement
Santé
Nord/Sud
Société
Annonces
Politique
Femmes
Paix
Courriers
Livres
Editorial
Biodiversité
Le seul point commun entre la culture et l’agriculture ne se limite pas aux navets. La monoculture qui détruit les sols détruit aussi les têtes. Et les OGM, organisation des grands médias, sont là pour nous dire comment penser.
Existe-t-il pour autant une ou des cultures alternatives et qu’est-ce que l’écologie peut apporter comme supplément d’âme dans ces tentatives d’expression autres. Que faut-il entendre par le mot « alternative » dans ce cas-là ? Que sortir de la marchandisation de la culture est possible ? Qu’une autre culture est possible ?
L’écologie nous apprend que plus un écosystème est diversifié, plus il est capable de se modifier et de s’adapter. A l’inverse, un milieu où règne la culture unique ne peut qu’aller droit dans le mur et s’écrouler.
Les cultures seraient donc alternatives uniquement au pluriel. Elles devraient également être non hiérarchisées, fonctionner en réseau, favoriser l’entraide, l’échange, les liens entre les groupes et les individus…
Cette réflexion sur la ou les cultures est peu abordée pour le moment dans S!lence. Nous avions amorcé ce débat dans le questionnaire diffusé auprès des lecteurs en 2003. Nous en donnons ici les réponses ainsi que les avis de quelques personnes proches de nous qui ont bien voulu semer sur le papier leurs idées. En espérant qu’au printemps, ces idées puissent germer.
Francis Vergier