Numéro 318 - janvier 2005


Alternatives - Drôme/Ardèche

Alternatives en Drôme-Ardèche

Terre et humanisme
Baume-Rousse
Confédération paysanne
Relier paysans et consommateurs
La Carline
Tchaï Walla
L’atelier du chocolatier
Cantines bio
Tofoulie
Abeille : un homme à l’écoute
La ferme des enfants
Ardelaine
Le loup
La fourmilière
Jeûne et randonnée
Sanoflore
L’habitat, une deuxième peau
La CRII-Rad
L’atelier éolien
Naître à la maison
L’écologie au quotidien
Citoyenneté
Être maire et écologiste
Verts-Ardèche
Initiatives rurales
Ma petite entreprise
Jardins solidaires
De quoi devenir chèvre
Les brasseurs de cage
André Bucher

Dossier coordonné par Michel Bernard

Energies

Et un de plus pour la presqu’île nucléaire (de Didier Anger)

Après développement

Actualité de la pensée de François Partant(de François de Ravignan)

Politique

Quelle constitution européenne ?(de Michel Bernard)

Brèves

Vu de l’intérieur
Nucléaire
Énergies
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Alternatives
Nord-Sud
Société
Politique
Environnement
Santé
Annonces
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Courrier
Livres

Editorial

Les deux côtés du pont

Dans les pages qui suivent, vous allez parcourir la Drôme et l’Ardèche, et, à première vue, peut-être penser que toutes ces démarches écologiques locales sont celles que vous connaissez chez vous.

C’est qu’il faudrait les lire en laissant un peu traîner, dans votre tête, ce parfum d’accent commun aux deux rives méridionales du Rhône, car on chante là le français sur musique occitane des deux côtés des ponts. Certes, ce n’est pas tout à fait le sud, l’accent s’impose moins qu’à Marseille. Mais le mistral sévit dès Valence qu’il gifle bellement, en séries traditionnelles, trois jours, six jours, neuf jours.

Si l’administration a coupé la région en deux départements, elle n’en a pas moins une unité de fait. C’est un territoire de transition entre le nord et le sud, mais c’est une alliance bien vécue que symbolise, à Aubenas, le voisinage rare et heureux de l’olivier et du sapin.

Et puis, avant d’étaler leurs vergers dans la plaine, les deux rives s’accrochent pareillement à des montagnes et ce sont des montagnes de rebelles, les Cathares ne sont pas loin, les résistants du Vercors tout proches. Ça donne des routes furieusement escarpées et des caractères qui le sont aussi un peu.

Dans mon lyrisme un peu trop méridional, j’aurais bien tort de… perdre le nord, d’oublier le haut de cette région tout en longueur. Le rafraîchissant Vivarais et Annonay, industrieuse et inventive, toute proche parente de Lyon ajoutent l’équilibre de la diversité.

Un terrain propice aux écologistes qui, depuis la vague de retour à la terre des années 70, ont là beaucoup à préserver et des envies de construire un avenir.

Madeleine Nutchey